Ateliers audiovisuels

Depuis 2012, l’association médi@ltérité accompagne adultes et adolescent(e)s dans la création de réalisations audiovisuelles.

Programme « Je commente, tu partages… » : 3500 élèves sensibilisés à partir d’un court-métrage construit avec des élèves de Toulouse. L’action mise en place à partir de ce programme a notamment été soutenue par la DRDFE Midi-Pyrénées et l’ARS Midi-Pyrénées.

Programme « Moi j’assume…et Toi ? » : 12 000 élèves sensibilisés à partir d’un court-métrage écrit et co-réalisé par des élèves de Toulouse. Il s’agit d’un outil dédié à la prévention des violences morales et sexistes.

Court-métrage « Liées » : un regard sur l’adolescence, une production de médi@ltérité et DRCopyright, tourné en juillet 2016 https://fr.ulule.com/lieeslefilm/

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« La Petite Prod »

Classes concernées : élèves volontaires de l’établissement ou de la structure jeunesse, étudiant(e)s

Temps : scolaire ou extra-scolaire

Objectif final : Réalisation d’un court-métrage de type fiction ou documentaire

Objectif fonctionnel : création et animation d’une production adolescente.

 

Objectifs éducatifs : Renforcer l’estime de soi, contribuer au bon vivre ensemble, favoriser l’égalité filles/garçons, lutter contre les discriminations, travailler la question de la construction de l’image et sa compréhension sous toutes ses formes.

 « La petite prod », de l’altérité à la solidarité…

Cette période si particulière…l’adolescence…

L’une des grandes problématiques de l’adolescence reste la perte d’estime de soi-même. Regards des autres, changements corporels, changements psychologiques, construction de la personnalité et d’une identité singulière, un(e) adolescente est contraint(e) de traverser des bouleversements importants en très peu de temps.

La particularité de notre époque « du tout médiatique » vient complexifier ces transitions, privant une partie des adolescent(e)s d’un besoin d’intimité légitime. La confusion « espaces publics et privés » en oblige certains à gérer une identité numérique quasi « publique » à un âge où les ressources personnelles ne le permettent pas.

Dans ce contexte, les informations et les outils qui les transmettent sont parfois mal utilisés, à un moment de la vie où s’extériorisent idées et jugements. Le besoin de reconnaissance est tel qu’il laisse souvent peu de place à l’Autre.

Un(e) adolescent(e) tente de répondre à deux questions :

  • Que faire avec ma pulsion ?
  • Qui suis-je ?

De ces réponses dépend en grande partie la résolution d’une quête identitaire qui doit le mener vers la prise en compte de l’Autre, vers l’âge adulte.

Si la quête est la même pour tous, les chemins empruntés ne sont pas non plus très différents.

Ainsi, chacun cherchera à travers l’appartenance à un groupe à répondre à ces deux questions, l’accompagnement adulte (familial, scolaire…) permettant de border les écarts.

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Associer les adolescent(e)s à toutes les étapes de la production ?

Le projet « La petite prod » entend donc attacher autant d’importance à la réalisation du court-métrage (support artistique) qu’au parcours qui doit permettre sa création.

Chaque étape (écriture du scénario, du script, des dialogues, définition des rôles, répétitions, tournage, etc…) doit permettre aux adolescent(e)s et aux adultes de se mettre à la place de l’autre, de prendre en compte les différences de chacun, de penser la façon dont seront perçues leurs idées, leurs messages, de comprendre les rôles des images et des sons.

Le projet est un outil de plus dans cette quête identitaire, parce qu’il permet à chacun, à travers le travail réalisé autour de l’image, à travers un rôle à jouer au sein d’un groupe, dans un objectif artistique commun, de partir un peu plus à la découverte de sa propre identité.

Le travail « pré-tournage » est sans doute le plus important dans la construction de l’altérité.

 

Pourquoi l’image ?

Parce qu’elle est leur référence à chaque moment de la journée. Elle est ce qui permet de se situer par rapport aux autres, de trouver sa place, de construire son identité.

Parce qu’aujourd’hui l’image sociale a sans doute pris la place des images historiques.

Parce qu’elle est à l’origine de la construction de la plupart de leurs représentations sociales et culturelles.

Parce qu’un(e) adolescent(e) passe aujourd’hui autant de temps à regarder des images non naturelles (numérique, publicité…) que naturelles (famille, amis, enseignants…)

Parce qu’il est d’autant plus important de comprendre comment se construisent les représentations stéréotypées, lorsque les références transmises par les nouveaux médias sont rapides, multiples, peu décryptées et non maîtrisées par une partie des adultes.

 

Le court-métrage comme réalisation finale ?

Il est la réalisation d’un objectif commun, l’aboutissement d’un travail long et complexe, nécessitant la remise en questions de tous ses acteurs, à contre-courant des réflexes pulsionnels et consuméristes transmis par les nouvelles technologies de l’information et des communications.

Afin de prendre en compte le besoin adolescent « d’estime de soi » dans la réalisation finale, le court-métrage est réalisé conjointement avec une équipe professionnelle.

En effet, même si des élèves sont formés au cours de l’année à la prise du son et à la maitrise des caméras, des techniciens image et son, professionnels, sont présents sur le plateau de tournage et dans certains ateliers pré-tournage.

 

La réalisation audiovisuelle finale a également pour objectif de profiter à d’autres publics que les élèves participants.

N’hésitez pas à nous contacter pour construire ensemble votre projet.